Publié dans Société

Infanticide - Une jeune mère tue son propre bébé

Publié le vendredi, 13 décembre 2024

Cruelle ! barbare et inhumaine ! C'est ce qu'on peut qualifier cette jeune habitante âgée de 20 ans d'Antanetibe Mahazaza, District de Mahitsy, mercredi dernier. A peine eut-elle mis au monde son bébé, une fillette, la jeune mère l'a tuée de ses propres mains, et ce, de façon la plus barbare: elle a frappé et transpercé le visage de la petite avec un objet dur ! Inutile de décrire dans quel état fut réduite la victime.

 

Le lendemain même de cela, la maman du nourrisson, qui effectuait de petits boulots, fut arrêtée par les gendarmes. Mais il a d'abord fallu hospitaliser la parturiente ! En cause, elle risque d'attraper des pathologies post-accouchement. Mais pourquoi ce geste aussi bestial et criminel chez la concernée ? L'un des éléments de réponse à cette question, avance que c'était en réaction à la fuite supposée du père de son bébé que la jeune maman fut conduite à tuer ce dernier. L'homme l'aurait donc quittée juste au moment où elle allait devoir accoucher !

« Certes, c'est l'une des explications avancées. Mais l'enquête risque de prendre encore du temps  pour percer l'énigme, comme celle de chercher à savoir ce qui aurait pu bien occasionner la déprime chez cette jeune femme, plutôt connue comme saine d'esprit, selon toujours la Gendarmerie. D'autant plus qu'elle refuse de s'exprimer outre mesure », explique une source au niveau d'une unité de Gendarmerie à Mahitsy.

Mais une chose est certaine : le suspect qui est actuellement en cavale, est activement recherché. « Les versions concernant le fugitif sont encore confuses : l'une avance que celui-ci se serait enfui dans la Capitale où il travaille. Une autre affirme qu'il serait toujours resté au village, mais qu'il se cache quelque part », explique encore cette même source. En attendant, ce sont les grands-parents de la victime qui ont été déjà auditionnés. Rappelons que ce sont des villageois qui ont fait la découverte macabre de la petite innocente, alors en sang dans une impasse. L'alerte fut donnée. Les agents de santé publique et les Forces de l'ordre sont venus faire le constat. Sauf imprévu, l'affaire sera déférée dans le courant de la semaine prochaine.

 

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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